Par exemple, conduite <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F2881">en état d'ivresse</a>, <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F2886">sous l'emprise de stupéfiants</a>, <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F19460">dépassement de 40 km/h ou plus de la vitesse maximale autorisée.</a>
Les forces de l'ordre peuvent <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F1040">prendre votre permis</a>. On parle de <span class="expression">rétention du permis</span>.
Vous n'avez pas le droit de conduire jusqu'à la fin de la rétention.
La <span class="miseenevidence">rétention</span> de votre permis dure au maximum <span class="miseenevidence">72 heures</span> (120 heures après un délit d'alcool au volant ou de stupéfiant).
Si l'infraction n'est pas établie, vous pouvez récupérer votre permis de conduire.
Si l'infraction est confirmée, le préfet (ou le sous-préfet) peut ordonner une <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F14836">suspension administrative de votre droit à conduire</a>.
La durée de la suspension va <span class="miseenevidence">de 6 mois à 1 an</span>.
Vous ne pouvez pas obtenir d'aménagement pour conduire durant la suspension, par exemple pour votre travail. Il n'y a pas de <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F14855">permis blanc</a>.
Pour récupérer votre permis, vous devez passer un <span class="miseenevidence">contrôle médical incluant un examen psychotechnique</span> si la suspension est supérieure à 1 mois ou en cas d'infraction liée à l'alcool ou aux stupéfiants.
En cas d'infraction liée à l'alcool, le préfet peut ordonner, au lieu d'une suspension du permis, <span class="miseenevidence">l'obligation de conduire un véhicule équipé d'un </span><a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F2671">dispositif homologué d'éthylotest anti-démarrage (EAD)</a>.
Le juge peut aussi ordonner une <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F21761">suspension judiciaire du permis de conduire</a>.
Par exemple, en cas de délit de fuite.
La durée d'une suspension judiciaire <span class="miseenevidence">de 3 à 5 ans</span>.
Elle est ajustée si une suspension administrative a également été ordonnée.
La durée de la suspension judiciaire est doublée en cas de <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=R731">récidive</a>.
Vous pouvez demander au juge l'autorisation de conduire durant la suspension, par exemple pour aller travailler ( <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F14855">permis blanc</a>).
Pour récupérer votre permis, vous devez passer un <span class="miseenevidence">contrôle médical incluant un examen psychotechnique</span> si la suspension est supérieure à 1 mois ou en cas d'infraction liée à l'alcool ou aux stupéfiants.
Le juge peut aussi ordonner une <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=F21774">annulation judiciaire de votre permis</a>.
Par exemple, en cas <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=R51083">d'homicide involontaire</a> ou si vous avez conduit en état <a href="https://www.doingtflamicourt.fr/service-public/?xml=R43174">d'ivresse manifeste</a>.
L'interdiction de conduire et de repasser le permis va <span class="miseenevidence">de 3 à 10 ans</span>.
Pour obtenir un nouveau permis, vous devez passer un <span class="miseenevidence">contrôle médical incluant un test psychotechnique.</span>
Vous devez repasser votre permis en totalité (code + conduite) ou en partie (code), selon l'ancienneté de votre permis et la durée d'interdiction de conduire.